Se lancer dans une voie par défaut, c’est malheureusement fréquent. Et cela finit souvent de la même manière : la lassitude grandit. La perte de sens aussi. Après une carrière de formaliste dans une étude notariale, Sindy, 31 ans, située en Auvergne-Rhône-Alpes, a choisi de se réorienter. Elle a choisi de nous en dire plus sur le nouveau secteur qu’elle convoite ainsi que sur son parcours de reconversion. Un parcours réussi, notamment grâce à l’aide de My Job Glasses.
À 31 ans, Sindy fait partie de ces Français qui ont des envies d’ailleurs. Pour qui le premier choix de carrière n’est pas forcément le bon. Selon le baromètre 2024 de la formation et de l’emploi de Centre Inffo, elle n’est pas la seule dans ce cas : 21 % des actifs français sont en train de changer de voie tandis que 28% songent eux aussi à le faire.
Après des études de droit et un poste de formaliste en étude notariale, la jeune femme a décidé de se lancer dans une autre voie : les Ressources humaines. Ce qu’elle souhaite ? Accompagner les salariés dans leur carrière, justement.
My Job Glasses a interrogé Sindy sur son déclic ainsi que sur sa méthode pour réussir sa reconversion. Une méthode qui fonctionne puisque sa nouvelle carrière est pour bientôt.
My Job Glasses : Bonjour Sindy. Pourriez-vous nous en dire plus sur le métier que vous avez choisi de quitter ?
Sindy : Pendant plusieurs années, j’étais formaliste dans une étude de notaire. C’est un métier peu connu dans lequel on est chargé de l’organisation, de la gestion des actes notariés après signature. On vérifie que les documents sont bien conformes, puis on les envoie aux services concernés.
Aujourd’hui, je suis en pleine transition professionnelle : mon projet de reconversion vers les Ressources humaines fonctionne. J’ai quitté l’étude notariale début août, et je vais débuter une alternance avec reprise d’études au début du mois de septembre prochain.
“Je me suis dit : J’ai 30 ans, il m’en reste 37 à faire, ça risque d’être long si je m’ennuie déjà !”
My Job Glasses : Quelles études avez-vous effectuées pour effectuer cette carrière dans le notariat ?
Sindy : Mes études n’avaient rien à voir avec ça (rires). J’ai fait un bac ES (économique et sociale), mais je ne savais pas ce que je voulais faire après. Je me suis dit que des études de droit me serviraient toujours, parce que c’est un domaine assez large.
J’ai commencé par une Licence de droit classique. Je suis ensuite partie à l’étranger en Erasmus où j’ai découvert le droit international. Et quand je suis rentrée en France, j’ai fait un Master de droit international à Lyon puis un Master en histoire du droit à Paris.
J’ai fait des petits jobs d’été au tribunal de commerce, puis un stage en droit des sociétés et formalités légales dans une startup. Mais je n’ai pas fait beaucoup de stages car il faut bien payer ses factures. De fil en aiguille, j’ai pris un poste de formaliste en droit des sociétés / droit notarial et je me suis formée sur le tas. Ce ne sont pas mes études qui m’ont permis d’avoir ce poste. Je pense qu’un BTS métiers du notariat aurait suffi.
En réalité, je suis arrivée là où j’en suis un peu par hasard. À l’école, je n’ai pas souvenir d’avoir appris à construire un projet professionnel. J’ai peut-être eu des conseillers d’orientation au collège, mais je ne m’en souviens pas.
My Job Glasses : Aujourd’hui, vous avez donc décidé de changer de voie. Y a-t-il eu un déclic en particulier ou seulement une lassitude grandissante ?
Sindy : J’aime beaucoup être stimulée par l’apprentissage. Dans mon poste, j’étais sur un rythme de croisière. Je n’apprenais plus autant qu’avant et j’ai ressenti un peu de lassitude. Je n’avais pas non plus de possibilité d’évolution.
Ça induit forcément une perte de sens, une sorte de crise de la trentaine (rires). Je me suis dit : J’ai 30 ans, il m’en reste 37 à faire, ça risque d’être long si je m’ennuie déjà ! J’avais besoin d’être en lien avec d’autres personnes, d’être dans une logique d’accompagnement, une logique du mieux-être.
“C’est revigorant de voir des personnes portées par leur métier surtout quand on ne l’est pas soi-même”
My Job Glasses : Vous vous êtes donc tournée vers My Job Glasses…
Sindy : J’ai connu la plateforme parce que j’ai décidé de faire un bilan de compétences et que ma conseillère me l’a recommandée. On a travaillé sur plusieurs domaines : l’accompagnement professionnel et les Ressources humaines, ce qui n’est pas très éloigné. À partir de là j’ai exploré les postes. Et My Job Glasses a été décisive.
My Job Glasses : Vous avez en effet réalisé pas moins de vingt rendez-vous avec nos ambassadeurs. En quoi cela vous a été utile ?
Sindy : Oui, j’en ai fait pas mal. C’est chouette d’avoir cette opportunité de rencontrer des professionnels. J’ai échangé avec des personnes qui étaient passionnées. C’est revigorant de voir des personnes portées par leur métier, surtout quand on ne l’est pas soi-même. J’ai eu notamment beaucoup d’échanges avec des ambassadeurs du groupe Saint-Gobain. C’était vraiment très intéressant. Restituer ces entretiens dans mon dossier de reconversion professionnelle m’a beaucoup aidée. Ça a été également décisif pour appuyer la pertinence de mon projet.
“Je leur conseille vivement (...) de ne pas foncer tête baissée et de multiplier les échanges”
My Job Glasses : Comment abordez-vous la suite de ce parcours de reconversion ?
Sindy : Je vais donc commencer une alternance de deux ans à partir de septembre, en tant qu’assistante RH en insertion professionnelle. J’aurai une semaine de cours, et trois semaines en entreprise. Ça n’a pas été simple à trouver car quand on se reconvertit à plus de 26 ans, on coûte forcément plus cher.
My Job Glasses : Quels conseils donneriez-vous à des personnes qui souhaiteraient se reconvertir ?
Sindy : Je leur conseille vivement de faire un bilan de compétences avec un bon conseiller. De ne pas foncer tête baissée, de multiplier les échanges avec des pros pour savoir ce qu’ils font concrètement de leur journée.
Je ne l’ai pas fait moi-même mais je dirais aussi que faire des stages et des immersions est une bonne idée. Il y a d’ailleurs un procédé qui existe, la période de mise en situation en milieu professionnel (PMSMP), qui permet d’obtenir une convention de stage. En fait, je dirais qu’il ne faut pas s’arrêter sur une seule idée de métier. Tous les pros rencontrés sur My Job Glasses donnent des conseils précieux. Et dans le cadre d’une reconversion, je vous assure que tout conseil est bon à prendre !
NOTRE SÉRIE « RÉUSSIR SA RECONVERSION »
Chez My Job Glasses, nous aimons les parcours professionnels qui se réinventent. Nous avons donc réalisé une série d’articles dédiée à la reconversion.
Si vous aussi vous avez envie de changer de voie, ou alors que vous y songez sans être sûr, ils sont faits pour vous !
- Par où commencer quand on veut tout plaquer et changer de vie professionnelle ?
- Enquête métier : définition, objectifs et nos conseils pour la réussir
- Enquête métier : comment intégrer My Job Glasses dans votre exploration ?
- Comment intégrer My Job Glasses dans votre bilan de compétences ?
- Bilan de compétences : en quoi cela consiste et comment en faire un ?
Et maintenant ?
Vous envisagez un changement de carrière et souhaitez vous reconvertir ? Vous êtes toujours au stade du questionnement mais vous aimeriez bien creuser un peu ?
Avec ses 82.000 ambassadeurs-métier bénévoles, My Job Glasses vous permet gratuitement d’aller plus loin dans votre parcours et de faire mûrir votre projet de manière pertinente. Faites le bon choix pour ne pas avoir à vous reconvertir une deuxième fois !
