FR

|

EN

[Success Story] My Job Glasses x Urssaf Centre-Val de Loire : “Nous avons vraiment vu l’effet bénéfique de la plateforme. On a nettement plus de visibilité”

My Job Glasses x Urssaf Centre-Val de Loire : “Nous avons vraiment vu l’effet bénéfique de la plateforme. On a nettement plus de visibilité”

Beaucoup de salariés la connaissent peu. Quant aux indépendants, ils n’en ont pas forcément une image positive : l’Urssaf est longtemps restée discrète, souffrant d’une réputation parfois réductrice. C’est pour cette raison qu’Annabelle Goudot, chargée de missions RH et responsable programme ambassadeurs Urssaf Centre-Val de Loire, a choisi en 2023 de booster l’attractivité de l’organisme de recouvrement aux 480 collaborateurs grâce à My Job Glasses. Avec plus d’une quinzaine d’ambassadeurs (sur les 20 prévus dans son “pack”), elle nous raconte comment le programme a réussi à reconnecter l’Urssaf à la jeunesse et à booster sa marque employeur.

My Job Glasses : L’Urssaf Centre-Val de Loire ne communiquait pas jusqu’à tout récemment. Qu’est-ce qui vous a donné envie de lancer un programme d’ambassadorat avec My Job Glasses ?

 

Annabelle Goudot : L’Urssaf étant particulièrement méconnue, on pensait surtout à la visibilité que ça pouvait nous apporter. 

 

Nous voulions faire comprendre au public que nous sommes un organisme de sécurité sociale et que nous avons une importante diversité de savoir-faire : à l’Urssaf, il y a plus de 80 métiers différents ! Bien sûr, il y a notre cœur de métier, c’est-à-dire le recouvrement, mais on compte aussi des gestionnaires de comptes, toute une partie contentieux, juridique, et du contrôle. Les Gestionnaires de comptes sont les métiers phares de notre cœur de métier, le recouvrement.

 

Ce qu’on cherchait aussi, c’était échanger. On voulait se faire connaître auprès de personnes actuellement en études, notamment, pour leur donner des pistes. Car des étudiants en contrôle de gestion ne se doutent pas forcément qu’il y en a aussi au sein d’organismes de sécurité sociale !

“Dans la tête de certaines personnes, on est un peu les méchants”

My Job Glasses : Selon vous, l’Urssaf souffrait également de certains a priori

A. G. : Oui, effectivement. Dans la tête de certaines personnes, on est un peu “les méchants” (rires). Nous sommes surtout connus pour nos actions de contrôle, qui sont le pendant de notre système déclaratif. Cette partie contrôle existe bien oui, mais nous sommes aussi là pour collecter les contributions essentielles à la sécurité sociale, et pour les redistribuer aux branches prestataires peu connues du public.

 

 

My Job Glasses : Concrètement, qu’avez-vous mis en place pour lancer ce programme ?

A. G. : Pour accompagner au mieux nos ambassadeurs, nous avons créé une heure de “valorisation marque employeur” qu’ils peuvent poser comme un congé à l’occasion de leurs échanges. Pour un potentiel candidat, il est bien plus valorisant de parler directement à un gestionnaire, par exemple, qu’à quelqu’un des RH. Cela leur permet d’avoir une vision beaucoup plus concrète du poste de travail. 

 

Comme nous avons des difficultés de recrutement et que certains de nos métiers sont en tension – notamment gestionnaire du recouvrement et inspecteur de recouvrement -, il n’y a que les principaux intéressés qui pouvaient en parler ! 

Côté ambassadeurs, “il y a une forme d’engouement”

My Job Glasses : Vous avez une quinzaine de collaborateurs impliqués. Comment vivent-ils cette expérience d’ambassadeur ? Quels retours vous partagent-ils ?


A. G. : Les personnes qui se sont engagées en tant qu’ambassadeurs sont déjà des personnes proactives sur leur poste. Mais ce qu’on constate en interne, c’est que le nombre d’ambassadeurs a évolué : nous avons débuté le programme en 2023 avec 10 ambassadeurs et aujourd’hui, nous sommes 17 sur un “pack” de 20 ambassadeurs. Il y a une forme d’engouement.

 

Par ailleurs, au départ, nous avions beaucoup de fonctions support –  RH, informatique, des stats, maîtrise des risques – représentées. Aujourd’hui, on compte davantage de fonctions métier – recouvrement, gestion, contentieux, contrôle -, ce qui est, pour moi, une vraie réussite. 


My Job Glasses : Quels résultats concrets avez-vous observés depuis le lancement du programme ? 

A. G. : Très prochainement, nous allons recevoir en stage d’immersion RH une jeune fille en master de communication que nous avons rencontrée via la plateforme. À son jeune âge, elle pense déjà à se réorienter car elle ne trouve pas dans son domaine. Mais avant de se relancer dans des études, elle voulait faire des stages d’observation. Elle se présentait très bien, elle mettait en avant ce souhait de s’imprégner du domaine pour éventuellement se relancer. Comme nous avions l’opportunité de l’accueillir, on l’a saisie ! 

 

On a aussi échangé avec une personne qui hésitait entre deux spécialités à la suite de sa licence de droit. Après un échange avec l’un de nos ambassadeurs, elle s’est orientée vers un master de droit protection sociale.

“On s’est vite rendu compte qu’on est très peu connu du grand public”

My Job Glasses : Qu’est-ce qui vous a le plus surpris dans vos échanges sur la plateforme ?


A. G. : La méconnaissance de ce que l’on fait. On s’est vite rendu compte qu’on est très peu connu du grand public. Alors qu’on a tous une carte Vitale ou un jour reçu des aides de la CAF ! Moi-même qui suis ambassadrice, j’essaie de leur faire comprendre que l’on fait partie intégrante de la sécurité sociale. 

 

Je leur explique concrètement que l’Urssaf collecte les cotisations et contributions, et que c’est la différence entre salaire brut et salaire net que l’on voit sur les fiches de paie. Je leur dis ensuite que l’ensemble de ces cotisations finance les branches prestataires de la sécurité sociale : Famille, Maladie, Retraite, Accidents du travail et Autonomie. En gros, on cotise tout au long de notre vie professionnelle pour pouvoir bénéficier des prestations qui nous sont dues. J’aime bien comparer ça à un système de pot commun : tout le monde cotise à la hauteur de ses moyens et la redistribution est faite en fonction des besoins. Je peux avoir un très faible salaire, mais je cotise à hauteur de mes revenus et si jamais je dois vivre une grosse hospitalisation, je n’aurai rien à débourser 

“Une fois qu’on explique notre mission (...), les jeunes comprennent que sans nous, il n’y a pas de protection sociale”

My Job Glasses : Avez-vous reçu des retours marquants directement des jeunes ?

A. G. : Oui. Cela leur permet d’avoir une vision beaucoup plus complète de ce qu’on peut faire chez nous. Une fois qu’on explique bien notre mission et à quoi on sert, les jeunes comprennent que sans nous, il n’y a pas de protection sociale, ce qui est tout de même l’un des grands avantages de la France. 

 

Je trouve que c’est un bon moyen de se reconnecter à la nouvelle génération. 



My Job Glasses ? “On s’en sert énormément pendant nos salons de recrutement”

My Job Glasses : Quelles sont vos ambitions pour la suite du programme ambassadeurs avec My Job Glasses ?

A. G. : Mon ambition, c’est d’arriver à 20 ambassadeurs, en priorisant les fonctions métier. Ce que je souhaite aussi, c’est, dans la mesure du possible, mettre en valeur nos alternants pour montrer que l’apprentissage est possible chez nous. 

 

My Job Glasses : Quel bilan tirez-vous, après plus de deux ans, de votre présence sur My Job Glasses ? 

A. G. : On s’en sert énormément pendant nos salons de recrutement, par exemple : comme nous n’avons pas forcément le temps d’échanger longuement avec des candidats, les QR Code présents sur les affiches renvoient vers nos ambassadeurs et permettent de donner accès à notre réseau. Nous avons vraiment vu l’effet bénéfique de la plateforme. On a nettement plus de visibilité. 

Et maintenant ?

Le programme ambassadeurs de l’Urssaf Centre-Val de Loire vous inspire ? Vous aussi, vous souhaitez développer votre marque employeur, valoriser vos métiers et vos collaborateurs ? 


Découvrez nos offres ou prenez rendez-vous avec notre équipe pour vous faire accompagner ! Vous n’êtes qu’à quelques clics de booster votre visibilité