Vous souhaitez vous reconvertir mais ne savez pas vraiment quel secteur serait le plus adapté à vos compétences ? Ou vous réfléchissez peut-être à changer de voie mais n’êtes pas encore sûr ? Le bilan de compétences, c’est l’outil utile pour vous aider à trouver ou retrouver votre voie. On vous explique en quoi cela consiste exactement et comment en réaliser un.
C’est le passage obligé – ou presque – de toute reconversion professionnelle : le bilan de compétences. L’objectif ? Une introspection en bonne et due forme, mais sans divan ni psychanalyse. Il s’agit de passer en revue vos compétences, vos talents (même ceux que vous sous-estimez), vos envies, vos rêves, et vos fameux “soft skills”.
L’idée est de faire le tri entre ce que vous savez faire, ce que vous aimez faire, et ce que vous pourriez faire. Résultat : un projet professionnel taillé sur mesure, qui peut aussi inclure une formation pour booster votre retour sur le marché du travail.
Mais en quoi consiste exactement un bilan de compétences ? Comment financer son bilan de compétences ? Et surtout : comment être sûr de son choix final ?
QUI PEUT BÉNÉFICIER D’UN BILAN DE COMPÉTENCES
Avant toute chose : le bilan de compétences s’adresse à des personnes ayant déjà entamé leur carrière professionnelle, et qui se questionnent sur une éventuelle réorientation.
Salariés du privé, agents publics (que vous soyez fonctionnaire ou contractuel, de l’État, d’une collectivité territoriale ou d’un hôpital) ou demandeurs d’emploi : vous avez tous accès au bilan de compétences… mais selon des modalités différentes.
Bilan de compétences : qui demande quoi, quand et comment ?
Pour bénéficier d’un bilan de compétences, tout dépend de qui en est à l’initiative. Il y a trois cas de figure 👇
Cas numéro 1 : c’est vous qui prenez l’initiative
Vous avez une révélation un lundi matin (ou un doute persistant depuis six mois) et vous décidez de prendre les choses en main : c’est une démarche à votre initiative, en contactant votre conseiller France Travail si vous êtes demandeur d’emploi ou via votre Compte Personnel de Formation (CPF).
Si vous êtes salarié et envisagez votre bilan de compétences hors de votre temps de travail, vous êtes alors totalement autonome et n’avez pas besoin d’en parler à votre employeur. C’est votre CPF qui le financera.
Si vous envisagez d’effectuer votre bilan de compétences pendant votre temps de travail : là, vous devez obtenir l’accord préalable de votre employeur, qui a 30 jours calendaires pour vous répondre. S’il ne dit rien passé ce délai, c’est considéré comme un refus.
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Cas numéro 2 : c’est votre employeur qui vous le propose
Votre employeur vous propose un bilan de compétences dans le cadre du “plan de développement des compétences” (ex-plan de formation). L’objectif : vous aider à vous adapter, à évoluer et à vous développer. Ces formations, proposées à l’initiative de l’employeur selon une réglementation bien précise, ne peuvent en aucun cas être imposées.
Une fois la proposition sur la table, vous avez 10 jours pour donner votre réponse en renvoyant la convention signée. Votre accord est indispensable : cela doit être formalisé noir sur blanc dans une convention tripartite signée par vous, votre employeur et le prestataire qui réalisera le bilan.
Et si vous ne répondez pas dans ce délai ? C’est alors considéré encore une fois comme un refus, qui ne peut en aucun cas être utilisé comme une faute ou un motif de licenciement.
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Cas numéro 3 : on vous le propose dans le cadre d’un congé de reclassement
Votre entreprise (de plus de 1000 salariés) envisage un licenciement économique. Elle peut alors vous proposer un congé de reclassement, qui peut inclure un bilan de compétences en début de parcours. L’objectif : vous aider à rebondir le plus efficacement possible.
À compter de la réception de votre lettre de licenciement, vous disposez d’un délai de 8 jours calendaires pour répondre à la proposition de congé de reclassement et d’un bilan de compétences intégré.
Si vous ne donnez aucune réponse dans les 8 jours, cela sera considéré comme un refus. En revanche, si vous acceptez, le congé de reclassement débutera à l’issue de ce délai.
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Comment s’organise un bilan de compétences ?
Une fois que toutes ces modalités sont définies, passons au bilan en tant que tel. Ne vous inquiétez pas : un bilan de compétences ne vous bloquera pas pendant des mois. Comptez 24 heures maximum, réparties sur plusieurs semaines. Juste le temps qu’il faut pour faire le point sans tout mettre sur pause.
Quant à son déroulement, il s’articule autour de trois phases.
Phase préliminaire
C'est une sorte d’échauffement utile où vous discutez avec votre consultant pour clarifier vos envies, vos besoins et vos objectifs.
Vous définissez ensemble le format le plus adapté à votre situation et vous vous mettez d’accord sur la façon dont tout va se dérouler.
Phase d'investigation
Vous entrez dans le vif du sujet. C’est là que vous explorez vos compétences, vos motivations, vos pistes professionnelles. Vous pouvez construire un projet concret et en tester la solidité, ou bien imaginer plusieurs alternatives.
On cogite, on se projette, et parfois même, on change de cap.
Phase de conclusion
C’est un temps plus posé, consacré à faire le tri dans tout ce que vous avez appris.
Grâce à des entretiens personnalisés, vous appropriez les résultats de la phase précédente, vous planifiez les étapes de votre futur parcours, et vous repartez avec une vision claire, concrète, réaliste.
Un document de synthèse confidentiel vous est remis (il ne sera pas transmis à votre employeur sans votre feu vert). Une fois le bilan terminé, l’organisme qui vous a accompagné doit détruire tous les documents de travail. Seul le document de synthèse est conservé, et ce, pendant trois ans.
Qui choisit l’organisme du bilan de compétences ?
Justement, en parlant d’organisme, c’est vous qui le choisissez. Pas votre manager, pas votre DRH, et non, votre employeur ne peut pas improviser consultant en reconversion dans une salle de réunion entre deux briefs. C’est interdit.
Vous êtes donc libre de sélectionner l’organisme qui vous accompagnera dans cette aventure introspective. Pour faire votre choix, plusieurs critères peuvent entrer en jeu : le lieu de la prestation (proche de chez vous ou en visio), le tarif (votre CPF n’est pas un puits sans fond), le rythme (plutôt en journée, en soirée ou le week-end ?), la disponibilité du prestataire… et bien sûr, les avis d’autres participants, toujours instructifs pour sentir l’ambiance.
💡 Vous trouverez tout ça sur le site moncompteformation.gouv.fr, la plateforme officielle qui centralise toutes les offres.
My Job Glasses : un outil précieux à intégrer à votre bilan de compétences
Parce qu’un bilan de compétences est avant tout destiné à vous éclairer, la plateforme My Job Glasses peut tout à fait s’y intégrer. Rien de tel qu’un échange direct avec celles et ceux qui vivent déjà le métier que vous envisagez !
My Job Glasses, plateforme de rencontres professionnelles aux 82.000 ambassadeurs, permet d’entrer en contact avec des professionnels de tous les secteurs, toutes les professions, tous disponibles pour vous en dire plus sur la réalité de leur quotidien et sur leur parcours. En complément de votre réflexion personnelle, vous pouvez ainsi obtenir des réponses aux questions qui vous empêchaient d’avancer.
C’est aussi un excellent moyen de prendre confiance : parler avec des gens passionnés peut allumer l’envie, faire émerger de nouvelles idées, voire même créer de belles rencontres – et un réseau – pour la suite. Intégrer My Job Glasses à votre bilan de compétences, c’est injecter de l’humain dans un processus qui peut parfois s’avérer trop théorique.
On vous en dit plus dans cet article : Comment intégrer My Job Glasses dans votre bilan de compétences ?
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