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Mélanie, d’une licence dans la santé à l’aviation civile : récit d’une réorientation appuyée par My Job Glasses

Certaines réorientations interviennent en milieu de carrière, après une grande lassitude professionnelle. D’autres ont lieu en début de parcours. Après trois années de licence des Sciences pour la santé à l’Université Catholique de Lille, Mélanie se découvre ainsi une nouvelle vocation : le pilotage d’avions de ligne. Et elle s’est servie de notre plateforme pour conforter son nouveau choix. Récit.

Mélanie, 20 ans, est actuellement en formation de pilote privé à l’aéroclub Air France Nord du Plessis-Belleville. Son rêve, c’est de voler. Cela n’a toutefois pas toujours été le cas. “À la fin du collège, j’ai commencé à m’intéresser au domaine médical”, se remémore-t-elle. Au lycée, elle se spécialise, avec notamment les spécialités maths, physique et SVT. 

C’est ensuite l’Université Catholique de Lille qui lui ouvre ses portes, pour une licence de Sciences pour la santé. Le but ? Accéder aux filières médicales. 

Une fois dans le cockpit, c’est “une évidence” pour Mélanie

C’est une très bonne université, je n’ai aucun regret. Mais cette pression du concours, ce n’était pas pour moi, détaille-t-elle. Je n’aimais pas être en compétition avec les autres.” Dès sa deuxième année de licence, Mélanie comprend qu’elle va devoir changer de voie. 

 

C’est notamment à l’occasion d’un voyage en avion, à destination de Rome, que la jeune femme vit une sorte de révélation. “J’avais envoyé un e-mail au pilote pour faire ce vol dans le cockpit. Il a accepté. Je ne saurais pas l’expliquer mais dès que je suis entrée je me suis dit : C’est ce que je veux faire. C’était une évidence.”

 

Mélanie n’est pas vraiment étrangère au milieu de l’aviation : ses deux parents travaillent déjà chez Air France ; son père dans la logistique et sa mère au planning de formation des pilotes.

 

“J’avais déjà eu cette idée de devenir pilote quand j’étais au lycée, admet-elle. Mais sur le site du gouvernement, la voie détaillée était celle de l’ENAC (Ecole Nationale de l’Aviation Civile), avec 16 admis pour 1600 candidats par an. J’avais un peu lâché.” 

 

De retour de Rome, Mélanie prend conscience que d’autres formations existent, et elle prend les choses en main : “En janvier, j’avais un stage d’un mois à faire. Ça tombait bien, ce stage-là devait être fait hors domaine médical, car l’université nous demandait de travailler sur un plan B en cas d’échec. Ça m’a juste confortée dans mon idée de changer de voie.”

Mélanie travaille alors aux côtés de sa mère, au planning formation des pilotes, de leur arrivée dans la compagnie jusqu’au premier vol sur un avion. “Le stage, c’est une bonne opportunité de comprendre le fonctionnement de l’entreprise, de rencontrer des professionnels”, assure-t-elle. 

Entre pilote d’avion civil ou militaire, le coeur de Mélanie balance

Reste un élément inconnu pour Mélanie : quel type de pilote souhaite-t-elle devenir ? C’est là que My Job Glasses intervient. “Dans le cadre de ma troisième année de licence à l’Université Catholique de Lille, on devait effectuer des rencontres avec trois professionnels. Moi ça m’intéressait particulièrement puisque j’hésitais entre pilote civil ou militaire. J’ai donc échangé avec des militaires pour en savoir plus sur leur mission. J’aurais beaucoup aimé aller dans l’armée mais mes échanges m’ont tout de même confirmé que je préférais l’aviation civile.” 

 

Après son stage, Mélanie passe une première visite médicale. Quelques semaines plus tard, la voilà à bord d’un avion, effectuant ses premières heures de vol dans le cadre de la licence privée de pilote. À son actif, elle a déjà plus de 45 heures de vol, le minimum légal. Et aujourd’hui, pour progresser, elle doit davantage se concentrer sur la théorie. “Pour devenir pilote, il faut beaucoup de rigueur et d’organisation, juge-t-elle. Être capable de suivre les ordres, de respecter les règles, mais aussi de bien communiquer. Il est essentiel de savoir travailler en équipe et de se remettre en question. En cas d’erreur, inutile de rejeter la faute : l’important, c’est de ne pas la reproduire.”

 

Finalement, Mélanie a troqué la pression de la médecine pour la pression des airs. Mais cette fois, cela semble lui convenir parfaitement.

Et maintenant ?

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